Je choisis d’aller mieux!

Aller mieux, est-ce vraiment un choix?

J’ai envie de vous répondre “O.U.I.”.

Je sais que certains d’entre vous vont s’offusquer littéralement devant ces trois petites lettres “O.U.I.”, vous allez me dire “comment est-ce possible d’aller mieux dans certaines situations?, lorsqu’on vient de vivre la perte d’un être cher, d’apprendre le diagnostic d’une maladie incurable, ou que notre patron vient de nous informer d’un licenciement prochain?…” ou encore vous allez me dire “pour parler comme ça vous n’avez jamais rien vécu de difficile dans votre vie”, qu’en savez-vous? Et si j’avais juste choisi d’aller mieux?

Et bien “O.U.I” même dans le pire des cas il est possible de choisir d’aller mieux, choisir entre la fatalité et l’intention de mieux vivre. CHOISIR D’ALLER MIEUX!

Nous avons le choix de nous laisser terrasser et ensevelir sous la souffrance, la douleur, la tristesse ou toute autre émotion négative, mais nous avons aussi le choix de nous tourner vers les émotions positives, car il y en a toujours, du moment que nous décidons de lui laisser une place.

Attention, je ne dis qu’il ne faut pas laisser de place à ses émotions négatives, je dis juste qu’il faut savoir leur accorder un laps de temps défini, sans qu’il soit trop restreint car nous avons besoin de vivre le négatif, pour construire et apprécier le positif. Mais une fois le temps que nous nous sommes accordé pour vivre un deuil, une séparation ou autre, il faut savoir changer de cap.

Après l’effondrement vient la reconstruction, le choix d’aller mieux et l’action.

Il est parfois difficile de se diriger seul vers ce cap, dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à vous faire aider (c’est une des missions du coach en développement personnel que je suis😊).

Sérénité ou fatalité? Nous donnons beaucoup plus de place naturellement à la fatalité qu’à notre bien-être et notre bonheur. L’homme est souvent d’un naturel pessimiste et inquiet, c’est la nature qui veut ça, et ça ne remonte pas à hier, il s’est construit comme ça. L’homme a appris à se protéger du danger, mais par la-même il a appris à en créer aussi.

La bonne nouvelle c’est que l’homme est capable de pessimisme, c’est vrai, mais il a aussi les ressources nécessaires en lui pour cultiver l’optimisme et la sérénité, même s’il est vrai que ces deux dernières valeurs ne se développent qu’après avoir effectué un véritable travail sur soi (d’où le besoin de se faire aider parfois par un professionnel), et suite à l’apprentissage de la pensée positive qui le mènera à comprendre que “O.U.I.”, même s’il ne peut changer certaines choses, il peut choisir le regard qu’il posera sur la situation.

Je choisis de continuer à aller mal ou je choisis d’aller mieux. JE CHOISIS! C’est ma vie, je suis libre de faire ce choix là et surtout je dois comprendre que je suis la seule personne à devoir et à pouvoir le faire. Je suis la seule personne à pouvoir décider de vivre dans la sérénité ou la fatalité. Je suis la seule personne à choisir de quelle manière je vais affronter les épreuves que la vie m’envoie.

Je peux choisir de couler, ou de me relever, JE PEUX CHOISIR D’ALLER MIEUX!