LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL, UN CHEMIN DE CONSCIENCE ET DE LIBERTE

Le développement personnel est souvent perçu comme une quête de performance, une recherche d’efficacité ou de réussite. Pourtant il s’agit bien plus d’un chemin de conscience, d’une rencontre avec soi-même. Ce n’est pas une course vers un “moi” idéal, mais un retour vers ce que vous êtes profondément, le but d’un travail sur soi en développement personnel n’est pas de devenir quelqu’un d’autre, bien au contraire, c’est justement d’être vous-même, la meilleure version de vous-même, la plus épanouie et accomplie.

Développer son potentiel, c’est avant tout oser se regarder vraiment, c’est apprendre à se connaître, à comprendre ses émotions, ses comportements, ses réactions, ses schémas, ses blessures, ses besoins, ses désirs et ses valeurs. C’est choisir de ne plus vivre en tant que spectateur, mais de redevenir acteur de sa propre vie.

Le développement personnel n’est pas un “miracle”. C’est un processus vivant, qui demande de la patience, de l’implication et du courage et du travail. Il implique parfois de traverser des zones d’ombre, de doutes ou de résistance, les virages du chemin comme je les appelle. Mais ces passages sont essentiels, c’est en les dépassant, qu’on prend conscience de ce qu’on est capable de lâcher et de dépasser pour s’ouvrir à de nouveaux espaces.

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UNE METHODE NON CONVENTIONNELLE ET DES ANNEES DE VIES PARTAGEES

Une discussion récente avec une amie (et ancienne cliente) vient de me donner envie de rédiger quelques lignes sur ma façon de travailler.

Cela fait maintenant douze ans que j’exerce ce merveilleux métier que j’ai choisi, et pourtant, chaque accompagnement me touche encore comme si c’était le premier.
Douze ans de rires, de silences, de larmes, d’émotions et de renaissances.
Douze ans à voir des hommes, des femmes, des couples, des familles, se livrer, s’effondrer, se relever, s’alléger, et oser être enfin eux-mêmes.
Quand j’ai été formée, on m’a appris qu’il fallait garder une certaine distance avec ses clients, ne pas les tutoyer, ne pas parler de ma vie privée, etc… mais très vite, j’ai compris que cette manière d’accompagner ne me ressemblait pas.

J’ai choisi de travailler à mon domicile, pour mon confort personnel, il est vrai, mais aussi pour que les personnes qui viennent me voir se sentent elles aussi un peu chez elles, pour garder aussi cette part de convivialité. Et j’ai pu mesurée depuis que le combo du tutoiement, de l’expérience personnelle et de la proximité n’empêchait pas le respect, le professionnalisme et surtout l’atteinte des objectifs fixés.

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QUAND ALZHEIMER ELOIGNE LES CORPS MAIS PAS LES COEURS.

La maladie d’Alzheimer ne touche pas qu’une seule personne, mais toute une famille, bouleverse les rôles, les repères, les émotions de chacun.

Lorsqu’un proche doit être hospitalisé ou placé dans un établissement spécialisé, le lien familial se retouve profondément transformé. Entre culpabilité, tristesse, et impuissance, les proches vivent une véritable épreuve intérieure.
Alzheimer impose sa propre loi dans la famille. Les rôles s’inversent : l’enfant devient le parent. Le quotidien devient un exercice d’adaptation permanent. Les proches cherchent désespérément la personne d’avant : son regard, sa voix, ses habitudes, mais tout a changé et tout le monde perd ses repères.

Chaque petit signe de reconnaissance devient une victoire, une bouffée de chaleur pour le coeur. Mais cette quête peut devenir épuisante, et dans ce vide, le lien semble se défaire. Pourtant, quelque chose demeure : une vibration d’amour subtile, une présence au-delà des mots et de la mémoire.

Décider d’un placement n’est jamais une simple décision logistique. C’est un déchirement intime qu’on ne nomme pas. Parfois, certains proches, portent en eux une sorte de culpabilité silencieuse et une multitude de pensées telles que « J’aurais dû m’en occuper » ou « Je lui avais promis de ne jamais la placer ». Toutes ces phrases, ces promesses, traduisent une sorte de promesse qu’on n’a pas pu tenir, mais aussi une loyauté invisible face à la mémoire familiale. Mais cette même loyauté peut devenir un fardeau quand elle empêche de prende en compte la fatigue, l’épuisement, et les besoins de soins spécialisés.

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IMPATIENCE, PATIENCE ET SAGESSE.

Faire confiance au temps!

Nous vivons à une époque où tout est rapide, immédiat, où tout s’accélère sans cesse. Nous envoyons des messages, des mails, nous vendons, achetons, prévoyons, en quelques secondes, et nous attendons des réponses immédiates. Il en est de même pour nos désirs, on cherche sans cesse à les réaliser « maintenant », sans attendre, tellement vite, que parfois ils n’ont même pas le temps d’exister.

Les êtres humains que nous sommes en oublient leur part ancienne, plus lente, plus calme, qui connaît encore le langage du temps et du silence : celle de la patience et de la sagesse, qui sont toutes les deux confrontées à l’impatience d’aujourd’hui. Elle est une messagère qui vient nous parler de notre feu intérieur, de ce qui brûle en nous, de notre besoin de mouvement et de reconnaissance immédiat. Mais, elle est aussi source de tension et de frustration, de découragement parfois, selon la vision qu’on lui porte. Et pourtant apprendre à passer de l’impatience à la patience, puis à la sagesse, c’est apprendre à danser avec la vie, sans vouloir la diriger.

L’impatience naît souvent de la peur de perdre du temps, ou de la peur de manquer. Elle surgit quand nous voulons que les choses changent « vite » : qu’un projet prenne forme, qu’une relation évolue, qu’une réponse arrive, qu’un rêve se réalise…là, tout de suite, maintenant ! Mais derrière cette tension se cache une énergie précieuse : celle du désir de vie. L’impatience, c’est Le moteur du cœur qui veut goûter à l’expérience, sentir, vibrer, avancer. Elle devient problématique lorsqu’elle se coupe de la confiance et veut « forcer » au lieu de « laisser éclore ». Reconnaître l’impatience, sans la juger, c’est un premier pas vers la sagesse. Elle nous rappelle que quelque chose en nous veut créer, bouger, exister. Plutôt que de la repousser, on peut la remercier pour ce feu sacré, l’inviter à respirer calmement, paisiblement.

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NOUS SOMMES TOUS DES CAMELEONS

Tu fais tout ce que tu peux pour être aimé, complimenté, reconnu par ton entourage, que ce soit dans ta vie privée, sociale, amicale ou professionnelle, au point de changer ta personnalité pour t’adapter à la personne qui est devant toi ? Bravo ! Tu es un caméléon !

Toujours essayer d’être la personne qu’on attend que tu sois est un exercice épuisant et surtout qui va à l’encontre de ton bien-être et de ta véritable personnalité. Vivre pour les autres et non pour toi-même provoque une divergence entre tes actions et tes pensées, ce qui génère par la suite un déséquilibre émotionnel et physique douloureux. Tu vas déployer énormément d’énergie à satisfaire les autres, mais tu ne seras pas en accord avec toi-même.

Es-tu un caméléon?

  • tu joues un rôle, tu n’es pas naturel, tu modifies ton comportement face aux autres ?
  • tu attends une validation, des félicitations ou une reconnaissance des autres pour te sentir bien?
  • tu as peur qu’on ne t’aime pas ?
  • tu paniques à l’idée d’avoir déplu à quelqu’un ?

Oui ? Encore bravo, c’est gagné ! Tu possèdes bien le costume du caméléon dans ton vestiaire que tu vas enfiler pour obtenir l’approbation ou l’amour des autres, mais par contre, mauvaise nouvelle : ça ne fonctionne pas pour atteindre l’affirmation et l’épanouïssement de soi.

Pourquoi jouer au caméléon?

C’est normal d’avoir besoin de reconnaissance et de vouloir se sentir aimé (Maslow l’a intégré dans sa pyramide des besoins), mais attention le but est d’être aimé par les autres pour qui nous sommes réellement et non pas pour la brillante interprétation du 1er rôle d’une pièce de théâtre. Mais le but premier, c’est surtout de s’aimer d’abord ! Il est primordial de se rappeler que la plus grande source d’amour se trouve en nous, elle est inépuisable et ne demande qu’à être exploitée. Nous sommes la première personne à pouvoir (et à devoir) nous aimer.

Enfant, nous avons tous appris à agir en fonction de ce qu’on attendait de nous. Les adultes (parents, grands-parents, enseignants, etc…) nous ont formaté, chacun leur tour, en fonction de ce qu’ils attendaient de nous, et nous avons appris petit à petit à obéir bien sagement, emportant avec nous toutes les croyances limitantes qu’ils voulaient bien nous transmettre et qui au final nous empêchent d’avancer librement à l’âge adulte. S’adapter aux attentes des autres, c’était parfois la seule façon de recevoir leur reconnaissance, leur attention ou leur amour. Malheureusement, ce n’est pas les sentiments qu’on va chercher qui nourrissent notre confiance en nous et notre estime, mais ceux qui nous sont donnés spontanément, ceux, qui vont nous guider vers la liberté d’être et de croire en nous.

Dans notre vie, on passe plus de temps à s’adapter aux autres qu’à travailler sur nous pour apprendre à nous connaître réellement et surtout savoir ce que nous désirons ou pas pour pouvoir agir en accord avec nous-même et non avec les autres.

Bonne nouvelle: tu es capable de répondre à ton besoin de reconnaissance!

Aujourd’hui, tu es adulte et libre de ne plus jouer les caméléons, tu es libre de quitter ce costume et d’être seulement la personne que tu es vraiment. Certains t’apprécieront, d’autres non, peu importe, tu n’es pas là pour plaire à tout le monde, mais à toi même.

Il est certain que le manque d’amour, d’attention, de félicitations ou d’encouragements de ton enfance ait pu empêcher l’arbuste de l’estime de soi de devenir un arbre majestueux, mais il n’est pas trop tard pour en prendre soin et le faire grandir à ton tour et à ta manière.

Offre-toi l’amour, et la reconnaissance que tu penses mériter et n’attends pas qu’ils viennent des autres, ne modifies pas ton comportement pour les obtenir, reste juste en accord avec toi-même et tout ira bien. Ce n’est pas aux autres de déterminer ta valeur, ce pouvoir te revient!

Tu veux être heureux ? Quitte ton costume!

Apprend à te connaître, apprend à choisir ce qui te semble juste pour toi. Plus tu le feras, plus tu te sentiras en accord avec toi-même. Tu réussiras alors à te choisir!

Ne cherche pas à plaire à tout le monde. Tout comme toi il y a des personnes qui te déplaisent (et tu as tes raisons), c’est pareil dans le sens inverse ! Il y aura toujours des gens qui seront réactivés dans leurs propres blessures par tes agissements ou même juste par ce que tu es. Et ça leur appartient, parce que c’est leur perception, teintée par leur passé, leur histoire et leurs blessures. Plus tu te permettras d’être qui tu es, et de le manifester dans ta vie, plus il y aura des gens qui vont te juger, mais il y aura aussi ceux qui vont vraiment t’apprécier ou t’aimer pour qui tu es et seulement pour ça ! Et si quelqu’un te juge ou te critique, félicite-toi!! Oui, parce que ça veut dire que tu as su rester fidèle à toi-même, sans avoir enfilé ton costume de caméléon.

Reconnais ta propre valeur car elle ne dépend pas de l’opinion des autres! Tu es la seule personne à pouvoir t’estimer. Fais tout ce que tu peux pour être toi-même et quand tu te surprendras à vouloir enfiler ton costume de caméléon, retourne au vestiaire, pose toi et rappelle-toi: « tu n’as pas besoin de jouer un rôle pour être aimé », prend un moment pour te donner cet amour et cette reconnaissance dont tu a sbesoin au lieu d’aller les chercher chez les autres.