ET SI VOUS LAISSIEZ VOTRE COSTUME DE CAMÉLÉON AU VESTIAIRE?

A quoi vous pensez ?

Et non, loupé, je ne parle pas des soirées endiablées où vous auriez pu débouler avec un déguisement incroyable de toutes les couleurs, je vous parle du déguisement que vous mettez tous les jours sans forcément vous en rendre compte, celui qui vous permet de vous camoufler, celui qui vous permet d’être celui qu’on attend que vous soyez !

Ça y est ? Vous voyez mieux de quel costume je parle ?

Nous vivons dans une société où tous les jours nous nous efforçons soigneusement de rentrer dans des cases qui ont été construites par d’autres, ce que tout le monde nomme « la normalité » !

Mais c’est quoi au juste cette « normalité » ? C’est ressembler à tout le monde ? Rentrer dans un moule ? Suivre scrupuleusement les règles de bienséances , les principes de beauté ou d’instruction ? Ou c’est juste faire semblant de vivre ?

Alors pourquoi faisons nous une chose pareille ? Par peur !, peur de ne pas être aimé, peur de ne pas être reconnu, peur de ne pas être apprécié, voire glorifié, peur de ne pas appartenir à un groupe, peur de déranger, de choquer, peur de perdre quelqu’un ou quelque chose ? Et si c’était simplement la peur de vivre et de s’assumer ?

Pourquoi voulons nous passer pour des super-héros, des personnes bien lisses et formatées ? Pourquoi vouloir faire croire à tout le monde que vous allez extrêmement bien quand ce n’est pas le cas par exemple. Pourquoi renvoyer une image qui n’est pas la votre ?

Ce fameux costume de caméléon, nous y avons recours de nombreuses fois dans la journée, ce costume que nous enfilons pour apparaître comme l’autre attend que nous soyons. D’ailleurs le soir quand vous rentrez chez vous, vous n’avez qu’une envie, c’est vous déshabiller, vous « mettre à l’aise » comme on dit, quitter cet attirail, et oui, c’est fatigant de faire semblant toute la journée.

Votre meilleure amie attend que vous soyez puissant et dynamique, quelqu’un sur qui elle puisse compter, alors même si vous êtes épuisé et tourmenté, vous enfilerez votre costume du meilleur ami idéal, celui qui trouve une solution à toutes les situations, vous savez celui où il y a le sourire et la joie de vivre intégrés. Mais que va-t-il se passer lorsque vous allez rentrer chez vous et enlever ce costume, vous vous effondrerez, épuisé d’avoir encore une fois trop puisé dans vos réserves émotionnelles. Et si vous aviez simplement dit à votre amie que vous aussi vous aviez bien besoin d’elle en ce moment ?

Mais attendez, il y a un autre costume dont je veux vous parler : celui qu’on enfile quand on n’a pas du tout envie de faire quelque chose, vous savez par exemple celui qu’on met quand on est invité à l’anniversaire de la cousine Amélie et que nous n’avons aucune envie d’y aller car ça fait 20 ans qu’on sait que la cousine Amélie est une véritable peste qui nous critique sur notre boulot, notre voiture, notre poids, notre compagnon, ou sur la couleur de nos cheveux dès qu’on a le dos tourné ! Vous voyez de qui je parle ? Nous avons tous une cousine Amélie !

Tiens, un autre costume de Caméléon me vient à l’esprit, certainement le plus connu et le plus utilisé, celui qu’on enfile face à la société, celui qui nous permet de renvoyer une image aux autres de gros dur, d’insensible, de sage, de sportif, de compréhensif, d’investi, de personne heureuse ou épanouie, de bricoleur, de cultivé, d’instruit, de riche, d’indestructible ? alors qu’on ne l’est pas du tout…

Et si vous enleviez tous ces costumes de caméléons et que vous deveniez vous-même en toutes circonstances ? Vous, rien que vous et personne d’autre.

Les gens bienveillants, ceux qui ont déjà rangé tous leurs costumes au vestiaire, savent reconnaître le véritable personnage qui se cache sous votre carapace, et sachez une chose les gens intègres et sincères, c’est cette personne là qu’ils aiment, pas celle que vous faites semblant d’être.

Grande nouvelle, on peut vous aimer comme vous, vous, comme vous êtes, pour qui vous êtes, tout simplement ! Plus besoin d’enfiler des costumes tous les jours pour épater la galerie et faire semblant, sauf si vous avez envie d’attirer dans votre vie seulement les personnes qui elles aussi portent un costume de caméléon.

Débarrassez-vous enfin de vos déguisements et vivez ! Vivez pour de vrai ! Vivez pour vous et pas pour les autres. N’hésitez plus à avouer vos souffrances, vos difficultés, vos émotions, mais aussi tout simplement vos goûts, vos choix, vos opinions, vos envies, et vos désirs.

Je vous laisse réfléchir à ce texte, n’hésitez pas à me faire part de vos retours, ça fait toujours plaisir ! et je vous invite à me contacter si vous pensez avoir besoin d’un coup de pouce pour apprendre à vivre pour vous-même et par vous-même !

La vie est belle, faites-lui confiance !

ET SI VOUS ARRÊTIEZ DE PENSER QUE VOTRE BONHEUR DÉPEND DES AUTRES?

Aujourd’hui dimanche, j’ai envie de prendre le temps de rédiger un petit article, ça fait un moment que je n’en ai pas eu le temps.

Je voudrais vous parler de votre bonheur. « VOTRE » bonheur, pas celui du voisin ou de la cousine Gertrude, le votre!

Souvent, lors de mes séances, j’entends mes clients me dire qu’ils ne sont pas heureux, à cause de telle ou telle personne, de leur femme, de leur mari, de leur sœur, de leur voisine, de leur patron, de leur père, de telle ou telle situation, etc…

Mais dites-moi :

  • qui est responsable de votre vie ? la voisine ?
  • qui est responsable de votre bonheur ? votre mari ?
  • qui est responsable de vos choix ? votre sœur ?
  • qui est responsable de votre bien-être ? votre coiffeur ?
  • qui est responsable de vos actions ? votre petite cousine ?

Alors, à moins que vous soyez un enfant dont la vie dépend d’une autre personne, je suis dans l’obligation de vous annoncer que vous êtes responsable de votre vie, de vos choix et de vos actions. Vous êtes responsable du bien-être que vous vous offrez ou pas.

Si une personne se comporte mal avec vous, qui vous oblige à supporter ça, à part vous ? Si une personne vous fait du mal, qui vous oblige à vous sacrifier, à part vous ?

Si une personne ne vous respecte pas, qui vous oblige à endurer ça, à part vous ?

Je sais ce que vous allez me dire : « c’est pas si facile, pas si simple », Pourquoi ? Parce que vous avez peur ? peur de quoi ? de qui ? posez-vous la question  et soyez honnête dans votre réponse.

Peur de perdre votre confort financier ?, peur d’affronter le regard des autres ?, peur de changer de statut ?, peur de vous retrouver seul ? peur de prendre vos responsabilités peut-être ?

Identifier ses peurs est le seul moyen de les affronter.

C’est tellement facile et confortable de se trouver des excuses, mais les excuses ne construisent pas votre bonheur et votre bien-être, au contraire, elles cultivent une dépendance ou une situation désagréable.

Vous, par contre vous avez l’immense pouvoir de changer votre vie, il vous suffit d’avoir une seule chose : la volonté de vouloir le faire.

Améliorer, modifier, changer ce qui doit être dans sa vie, c’est faisable, ça se réfléchi, ça se prépare, ça s’organise, ça se travaille.

Pour certains d’entre vous mon texte va paraître virulent, tant mieux ! C’est exactement mon intention. Je voudrais que le plus grand nombre d’entre vous puisse prendre conscience que seules vos peurs (ou votre mauvaise foi) vous empêchent d’agir.

Je voudrais que vous preniez conscience que parfois on se plaint d’une situation, mais au final on s’y complet car on ne fait rien pour la modifier et dire que les choses ne dépendent pas de vous, n’est pas une solution, mais une magnifique excuse.

Certaines personnes aiment à se positionner en victime, simplement pour avoir plus d’attention de leur entourage, et s’attribuer une place de « sacrifiée ». Ces personnes là transportent de grandes souffrances, qu’elles ne pourront guérir qu’avec l’aide d’un professionnel, mais elles se trompent en pensant que leur statut de martyre les rendra heureuses.

Quand on veut changer les choses, on trouve des solutions, on met des actions en place, on se fait aider, mais surtout on est honnête avec soi-même. Ne pas se mentir, voir la réalité en face, deux actes terriblement difficiles pour tout être humain, seul, face à sa propre vie. C’est bien pour cela aussi que j’ai choisi mon métier de coach en développement personnel, pour vous accompagner dans tous ces changements importants de votre vie, pour vous apporter mon soutien et mon professionnalisme, sans vous assister.

Juste un dernier point sur lequel je souhaiterais insister : soyez honnête avec vous-même, demandez vous si vous avez de réelles raisons de vous plaindre, ou d’être malheureux ? Est-ce que vos pensées sont fondées ou sont-elles le fruit de votre ennuie ou de votre propre personnalité peut-être trop exigeante.

Tenez-vous les autres seuls responsables de votre mal-être ? Vous êtes-vous déjà remis en question ? Vous êtes-vous déjà demandé quelle était votre part de responsabilité dans certaines situations de votre vie ?Vous êtes-vous demandé ce que vous vouliez vraiment ?

Cet article vous bousculera peut-être (je dirais même sûrement), alors n’hésitez-pas à me faire part de vos retours, je suis là pour ça, et surtout n’oubliez pas que malgré la franchise de certains propos, je reste bienveillante et au service des personnes qui en ont besoin et qui le souhaitent.

LE CHEMIN DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Je partage avec vous ce dessin, fait par un de mes clients lorsque je lui ai demandé de schématiser son chemin de coaching, car il résume parfaitement ce chemin de développement personnel.
Tout y est, les étapes, les moments forts, les paliers franchis à chaque virage, des longues lignes droites qui représentent le temps d’assimilation et d’appropriation des infos reçues et du travail fourni, et évidemment on monte à travers les montagnes pour arriver au sommet!
Quand je vois ça, je dis encore une fois merci la vie de me permettre d’amener les gens vers leur bien-être! J’ai de la chance! Bonne journée!

SANS ACTIONS PAS DE CHANGEMENTS

J’entends souvent dire autour de moi « ma vie ne me convient pas »,  » je suis pas assez… », « je suis trop… », « j’en ai marre… », « je veux que les choses changent… » etc…

Ok, très bien, c’est déjà formidable de savoir faire un constat sur sa vie, de savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas, ou plus, mais quelles actions mettez-vous en œuvre pour changer ce qui ne vous convient pas?

Et oui, il est là le problème, rien ne change car vous ne faites rien ou pas grand chose, ou vous faites semblant de faire, ou vous faites un peu, mais pas trop car c’est vite trop pour vous, mais sachez une chose c’est que n’importe quel changement ne peut se faire que si des actions sont mises en place. Ces actions c’est à vous de les définir, de les mesurer et de leur donner vie.

Je sais c’est difficile, très difficile même, de sortir de sa zone de confort, du coup on compte plus sur les autres que sur nous-même pour faire le job à notre place, on espère, on attend, on patiente, mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne.

Si vous ne faites pas ce qu’il faut pour donner naissance à ces changements, personne ne pourra le faire à votre place. Même si c’est toujours plus facile qu’on fasse les choses pour vous, toujours plus facile d’attendre que les autres changent, toujours plus facile que les autres fassent, toujours plus facile que les autres disent, etc…Oui mais vous, vous faites quoi?

Aucun changement profond de vie n’est facile, c’est un véritable travail, un investissement, et ce n’est que lorsque vous l’aurez commencé que vous pourrez vous dire, « oui j’en suis capable, oui c’est pas facile, mais oui je peux le faire et je veux le faire ».

Arrêtez de compter sur les autres pour changer votre vie, arrêtez de compter sur la chance ou sur le temps. Vous êtes responsable de votre vie et de ce que vous en faites, arrêtez de vous trouver des excuses, arrêtez de vous plaindre ou d’écouter vos peurs et écoutez plutôt votre courage, votre motivation et prenez votre vie en mains.

Vous l’aurez bien compris, sans actions, pas de changements, mais pour que vous puissiez mettre en place des actions, il est primordial d’en avoir vraiment envie, de vous faire accompagner pour définir vos objectifs avec précision, car si vos objectifs restent flous, vous ne les atteindrez jamais.

Mon travail consiste également à prendre conscience de qui vous êtes vraiment, de ce que vous valez, de votre potentiel, de vos forces mais aussi de vos faiblesses afin que vous puissiez faire des choix et prendre des décisions qui pourront enfin modifier votre vie comme vous le souhaitez.

Je suis là pour vous accompagner sur ce chemin du changement, je suis là pour vous aider à construire vos objectifs et à les atteindre. Je suis là pour vous soutenir, vous guider, mais en aucun cas pour vous juger. Seul, c’est un travail vraiment difficile, mais les séances de coaching sont un outil merveilleux pour vous motiver et obtenir de véritables résultats.

A travers le développement personnel, je vois mes clients s’épanouir et découvrir le bien-être car ils sont arrivés à ce qu’ils souhaitaient en mettant en place leurs propres actions, en ayant un regard différent sur leur vie et sur eux-mêmes, en attendant moins des autres et en se révélant à eux-mêmes, en étant tout simplement en accord avec eux-mêmes. Alors pourquoi pas vous ?

A bientôt…

Stéphanie Marchand

PROGRAMME SPÉCIAL RÉUSSIR SON ANNÉE

Nous y voilà! Nous approchons de la fin de l’année 2018, mais toute fin est suivie d’un début, et ça c’est une excellente nouvelle. « Le début » de quelque chose, c’est toujours un instant merveilleux, rappelez-vous vos premières fois et les sensations agréables qui les accompagnaient.

Rappelez-vous quand vous vous êtes fixé de grandes résolutions en ce début d’année et que vous les avez réalisées! Quoi? comment ça? vous n’y êtes jamais arrivé? mais vous avez fait quoi pour ça? Et oui, pas d’actions, pas de changement!

Si on souhaite modifier une situation, quelle qu’elle soit, si on ne se pose pas les bonnes questions et qu’on ne possède pas les bonnes clés pour mettre en place des actions, rien ne changera.

Si vous souhaitez vraiment changer les choses, arrêtez de vous trouver des excuses, vous n’en avez pas! Vous n’avez pas besoin d’excuses, mais de courage!

J’ai construit pour vous un programme spécial qui vous permettra de réussir votre année, mais surtout, de réussir toutes celles qui suivront 2019, le changement de vie que vous attendez tant, il est possible, il est réalisable, il est atteignable. Donnez-vous les moyens d’agir. Faites-vous ce beau cadeau!

Stéphanie Marchand

LES SOUFFRANCES D’AUJOURD’HUI SONT LES BLESSURES DU PASSE

Aujourd’hui je voudrais vous parler des souffrances qui dirigent notre vie sans que nous en ayons conscience. Nous en avons tous, mais nous ne les connaissons pas forcément et surtout nous ne voyons pas toujours l’intérêt de les connaître. Pourtant ces souffrances d’aujourd’hui sont les blessures d’hier. Ces blessures se font pendant l’enfance et nous font souffrir à l’âge adulte.

Il est important d’identifier ses blessures pour pouvoir les soigner, les panser. Si vous les ignorez et faites semblant de ne pas les voir, les plaies ne feront que grandir, et les blessures s’aggraveront au fil du temps, au lieu de cicatriser, allant jusqu’à gangrener votre mental. Ce n’est pas chose facile de les repérer et de les identifier car les blessures psychiques ne se voient pas, elles se ressentent. Il va falloir plonger à l’intérieur de vous-même pour y arriver.

Une blessure, c’est quoi? C’est une émotion qui n’a pas pu être gérée durant l’enfance et qui resurgit à l’âge adulte face à un événement, une situation ou certains mots.

Lorsque nous sommes enfants, psychiquement, nous ne possédons pas tous les outils nécessaires à la gestion des émotions. Cette gestion devient possible lorsqu’on commence à acquérir le complet fonctionnement de notre cortex, qui n’est pas terminé avant l’âge de 7 ans. A l’âge adulte nous avons un nouvel outil à notre disposition: le néocortex, c’est une zone du cerveau impliquée dans les fonctions cognitives qui va nous permettre de faire fonctionner notre conscience d’adulte et non celle de l’enfant face à une situation.

Durant l’enfance, on met en place des mécanismes de défense (la peur, le faux pouvoir, le faux espoir, le déni…) pour répondre à nos besoins non comblés. La conservation de ces mécanismes à l’âge adulte devient un problème car conserver ces mécanismes, c’est conserver ses blessures. Pour soigner ses blessures il va falloir apprendre à éliminer ces mécanismes, à penser avec sa conscience d’adulte et non pas celle d’enfant. Il va falloir retrouver sa dignité, son amour-propre et abandonner l’usage du cerveau reptilien (j’attaque ou je fuie).

Certaines blessures sont transgénérationnelles, si elles ne sont pas pansées par les parents, elles se transmettent aux enfants, et continuent leur chemin de génération en génération. La vie est bien faite, tant que nous ne savons pas gérer une émotion, elle nous la représente pour apprendre, apprendre à la reconnaître, apprendre à l’identifier, apprendre à l’accueillir et apprendre à la gérer.

On peut évoluer à tout âge, et même si notre cerveau est programmé de telle manière depuis des années, il est possible de le déprogrammé et de le reprogrammé pour vivre mieux.

C’est tout un chemin d’apprendre à se connaître vraiment, à connaître nos faiblesses et nos forces, nos blessures et nos souffrances, à accepter notre côté sombre, à écouter son corps et son mental, à arrêter de fuir ou d’attaquer, à rentrer à l’intérieur de soi. Je vous propose de vous accompagner sur ce chemin. Mon travail est justement de rendre les gens libres, heureux, autonomes et responsables. Je ne sauve personne, j’accompagne. Je vous donne la clé, mais c’est à vous d’ouvrir la porte. Prenez vos responsabilités et faites quelque chose pour vous. Personne ne peut le faire à votre place.

Pensez-y !

BRAVO MESSIEURS

En ce 1er novembre, j’ai envie de mettre à l’honneur les hommes et la fondation MOVEMBER, qui depuis plusieurs années maintenant récolte des fonds et fait un véritable travail de sensibilisation concernant la santé masculine, notamment concernant  le cancer de la prostate, le cancer des testicules, la santé mentale et la prévention du suicide chez les hommes.

Chaque année, la fondation propose aux hommes qui le souhaitent de se laisser pousser la moustache pendant tout le mois de novembre. Cet acte a un but bien plus profond que celui de l’esthétisme, c’est à travers lui que les hommes (et les femmes) vont entamer des discussions,  des échanges, des réactions et des actions sur la santé masculine.

Peut-être que cela vous semble bizarre que ce ne soit pas un homme qui vous en parle, mais moi. Moi, en tant que coach en développement personnel, mais aussi tout simplement en tant que fille, que femme, que maman, qu’amie! Et oui, car j’ai un papa, un mari, un fils et des amis, et j’ai beaucoup d’amour et de respect pour tous ces hommes de ma vie.

Dans mes séances de coaching et dans ma vie personnelle, j’ai pu, plus d’une fois, constater que la santé masculine (physique ou psychique) n’était pas un sujet évident pour beaucoup d’hommes, pas facile à aborder, à partager. Alors pourquoi?

Depuis des siècles, les hommes portent et supportent de fausses croyances (tout comme les femmes, mais on en parle bien moins) qui deviennent de plus en plus lourdes à porter: un homme c’est viril, un homme ça ne pleure pas, un homme doit protéger, un homme doit être un chef de famille, la femme et ses enfants doit se reposer sur l’homme, un homme ça ne se plaint pas, un homme ce n’est pas fragile, un homme ça n’est pas sensible, etc… et je vous en passe, mais je crois que la plus « énorme » c’est bien celle-ci: un homme ça doit avoir « une paire de couilles » (excusez la grossièreté, mais je tiens à ce que le message soit clair!).

Alors justement, nous y voici:  effectivement, la masculinité d’un homme réside en partie dans ses attributs masculins, (tout comme la féminité d’une femme réside dans ses attributs féminins), c’est symbolique.

Mais je crois qu’il est grand temps de comprendre que la masculinité ne réside pas dans leur caleçon (ce qu’ils ont fini par croire, tellement on leur a répété!). Elle est dans le caractère, le comportement , la façon de parler, de penser que peut avoir un homme et elle est différente pour chacun d’entre eux. Chaque homme est différent et unique.

Quand un homme perd un de ses testicules suite à une maladie, à un choc, à un accident, il doit se reconstruire, et nous avons la chance de vivre dans un pays où les hommes peuvent bénéficier de prothèses ce qui leur permet de se reconstruire physiquement, mais la reconstruction psychologique est toute aussi importante si ce n’est plus.

Quand un homme se sent triste, malheureux, en dépression, ou qu’il se sent coincé dans une situation qui ne lui convient pas, qu’il subit des actes ou des paroles qui le blessent et le font souffrir au quotidien, là aussi c’est difficile d’en parler car « un homme ça doit se débrouiller tout seul! » (encore une magnifique fausse croyance). Certains souffrent tellement, qu’ils peuvent aller jusqu’à se suicider car ils n’ont pas osé parler.

Moi j’ai juste envie de dire à tous le hommes, vous êtes simplement des êtres humains, vous avez un cœur, un passé, une histoire, des sentiments, des forces et des faiblesses et il n’y a rien de honteux à prendre conscience de ses faiblesses.

Je voudrais d’ailleurs profiter de cet article pour féliciter tous ces hommes qui entreprennent un coaching, tous ces hommes qui osent demander de l’aide, tous ces hommes qui osent parler de leurs faiblesses, tous ces hommes qui prennent leur vie en mains, tous ces hommes qui comprennent que tous leurs actes ont des conséquences, tous ces hommes qui comprennent qu’ils ont le droit d’être humain tout simplement! Bravo messieurs!

 

Stéphanie Marchand.

 

 

FIERS D’ÊTRE PARENTS!

Message à tous les parents: hier soir j’ai eu au téléphone une maman en pleurs, non pas à cause des troubles du comportement de son fils, mais parce qu’elle avait l’impression d’avoir « échoué sa mission de maman » car toute seule elle n’a pas réussi à changer les choses.
Je voudrais juste dire aux mamans et aux papas (trop souvent oubliés) que ce n’est pas parce que vous faites appel à un professionnel pour vous aider, pour aider votre enfant que vous êtes de mauvais parents, bien au contraire, c’est un cadeau que vous lui faites et c’est justement parce que vous avez beaucoup d’amour pour lui que vous faites cette démarche.
Alors au lieu de penser que vous n’êtes pas à la hauteur, soyez fiers de vous de prendre votre enfant en charge et de faire appel à une aide extérieure s’il en a besoin et vous aussi.