A certains moments de notre vie, on tombe à tout vitesse dans un gouffre qui nous semble si profond que nous pensons jamais pouvoir en ressortir, et pourtant…
Comme on dit souvent « on touche le fond », et comme nous faisons les choses bien, on ne se contente pas de toucher le fond dans un seul domaine, mais dans tous les domaines de notre vie : l’émotionnel, le physique, le social et le professionnel.
Une fois au fond de notre gouffre on reste là, paralysé par la peur, envahi par une tristesse immense, ce qui engendre l’apparition de divers troubles de l’humeur.
Nous avons tous des « problèmes graves », nous avons tous connu des « drames », voire même des « tragédies » au cours de notre vie. Or, ces qualificatifs sont davantage liés à la personne que nous sommes qu’aux faits en eux-mêmes.
Nous avons tous « un plan » que nous suivons scrupuleusement, jusqu’à ce qu’un grain de sable vienne se loger dans cet engrenage parfaitement huilé, et là c’est le drame, on se met à souffrir et à accumuler les grains de sable. Mais notre plan ne disparaît pas pour autant, il a juste besoin d’être remis à jour.
Notre plus grande erreur c’est la peur : nous avons tous peur des événements difficiles que l’on peut être amenés à vivre. C’est humain ! Or, à partir du moment où vous avez déjà touché le fond, vous savez que deux options s’offrent à vous : soit vous restez dans cet état presque végétatif et douloureux, soit vous remontez, et il ne tient qu’à vous de prendre cette décision.
Ce sont nos pensées qui amplifient notre douleur ! Mais nos pensées sont capables d’inverser la situation et on peut se rendre compte que même en ayant souffert d’un événement dévastateur, on est capable de survivre et de vivre encore de belles choses.
A ce moment-là, la personne est consciente qu’elle est arrivée au seuil du découragement, mais elle ne veut pas descendre plus bas. Il ne lui reste donc plus qu’à remonter, chose qu’elle réussira à faire bien plus facilement que ce qu’elle l’aurait cru ; elle n’a plus grand chose à perdre, si ce n’est sa peur.
Exagérer ses peines et apprivoiser ses peurs permettent de mieux appréhender la situation actuelle. Contrairement à ce qu’on peut croire, on ne se trouve pas dans la pire des situations possibles. Ça pourrait être pire !
C’est seulement lorsqu’on a touché le fond et compris le processus, que l’on peut se rendre compte que finalement, la seule chose qu’il nous reste à faire, c’est remonter.
Après une grande souffrance, il est évident que le meilleur reste encore à venir. Allez de l’avant, laissez le passé derrière vous, sortez de la lamentation, osez vivre et laissez simplement les choses arriver.
Aussi bas que vous ayez pu tomber, vous ne pourrez que remonter.
Si vous êtes envahi par une pensée de souffrance, que vous pensez avoir touché le fond et que vous avez l’impression qu’aucun des problèmes qui se posent à vous n’a de solution, ne restez pas dans cette situation, réagissez ! Demandez de l’aide ! Le coaching en développement personnel vous aidera à dépasser cet état.
Stéphanie Marchand