« Être honnête avec soi-même », il y a quelques années une amie me répétait régulièrement cette phrase et j’avoue que j’ai mis du temps à vraiment comprendre sa signification. Qu’est ce que ça voulait dire « être honnête avec soi-même »? Je ne savais pas, puis un jour j’ai compris.
J’ai compris que c’était très difficile d’être à sa propre écoute, de ne pas se cacher les choses, d’accepter de regarder à l’intérieur de soi avec honnêteté, d’observer ses colères, ses angoisses, ses sentiments et d’affronter toutes ces zones opaques qui nous dérangent.
J’ai compris que nos traumatismes, nos désirs refoulés, que nous prenons soin de bien camoufler, que nos sentiments négatifs et désagréables constituaient notre ombre, cette ombre qui ne nous quitte jamais. On ne peut jamais se débarrasser de notre ombre, c’est impossible, mais on peut la rendre plus légère.
J’ai compris que si on prenait soin de refouler tous ces sentiments c’était par peur qu’ils ne nous détruisent et que c’étaient eux les vrais obstacles de notre vie. Eux, les véritables fardeaux qui nous empêche de vivre heureux, même si on répète haut et fort que « non! moi je n’ai aucun problème! je vous assure tout va bien! », mais bien sûr….
J’ai compris que ces obstacles n’étaient pas insurmontables et qu’en procédant à plus d’introspection et en faisant connaissance avec ses propres sentiments on pouvait construire de vraies relations avec les autres et avec soi! Ne demande-t-on pas à nos amis d’être honnête avec nous? et si on commençait par nous?
J’ai compris que même si nous n’avions pas appris à le faire depuis notre plus tendre enfance, il n’était pas trop tard pour apprendre, pas trop tard pour se connaître et se reconnaître, pas trop tard pour transmettre ce mécanisme à nos enfants, pas trop tard pour devenir « honnête » avec soi-même!
J’ai compris qu’il fallait beaucoup de courage pour s’affronter soi-même, que c’était difficile et douloureux. C’est tellement plus facile de faire semblant, de refuser de voir ses propres vérités, de se voiler la face, de vivre sur un électrocardiogramme plat, de ne pas accepter les pointes, les piques, les creux, les bosses, de fermer les yeux.
J’ai compris aussi que c’est le jour où on décide d’être honnête avec soi-même que l’on commence vraiment à vivre. Le jour où l’on plonge vers notre propre sincérité alors là oui, on peut dire que l’on plonge vers le véritable bonheur et le bien-être, le vrai, l’unique.
Je sais que beaucoup, en lisant cet article auront comme première réaction de dire: « bien sûr que je suis honnête avec moi-même, je ne me mens pas! Je ne me cache rien! » prenez quelques minutes et observez ce que vous ressentez vraiment au fond de vous lorsque vous prononcez ces mots! Alors? Vous l’entendez cette petite voix que vous tentez d’étouffer avec élégance tant bien que mal? Cette petite voix qui au fond vous dit que oui vous avez des peurs, des angoisses, des désirs et des situations non réglées, vous l’entendez ou pas?
Être honnête avec soi-même ça part de là!
Sachez que si vous décidez d’écouter cette petite voix et d’entreprendre cette véritable quête du bonheur et du bien-être, il vous faudra en passer par là. Les séances de coaching en développement personnel sont là pour vous aider. N’attendez plus pour aller mieux!
Rappelez-vous juste une chose, il n’est jamais trop tard!
Je vous souhaite une bonne journée! à bientôt!
Stéphanie Marchand