Un jour ou l’autre, chacun d’entre vous a ressenti ce sentiment de culpabilité.
Absorbé par votre travail, vous partez en retard chercher vos enfants à l’école, pris dans une conversation enflammée vous prononcez des paroles blessantes, vous faites un achat important alors que votre compte en banque est dans le rouge, vous avez eu du désir pour une personne alors que vous êtes en couple, etc…
Un double sentiment né de la culpabilité : le sentiment qui à la fois vous énerve : « j’aurai du y penser », « je n’aurai pas du faire ça », « je n’aurai pas du dire cela », etc…et à la fois le sentiment d’avoir fait du mal à autrui ou à vous-même.
Mais parfois votre culpabilité n’a pas de raison d’exister car « vous n’avez rien fait de mal », par exemple quand vous vous sentez coupable de « la chance que vous avez eu », en ayant survécu à une catastrophe alors que d’autres pas ou en vous étant accordé un grand moment de bonheur alors que vous n’auriez pas du.
Il y a des culpabilités qui sont seulement passagères, qui disparaissent rapidement, par exemple avoir passé votre dimanche après-midi sur votre canapé à ne rien faire, ça sera oublié dès le lendemain. Mais il existe une autre forme de culpabilité, celle qui dure, qui s’installe, qui vous envahie, et qui prend de plus en plus de place dans votre vie jusqu’à modifier votre fonctionnement psychique.
Dans la majorité des cas, cette culpabilité là découle de la transgression des règles sociales dont on nous inculque le respect depuis notre plus jeune âge. Combien de fois avez-vous entendu « ça ne se fait pas ! » ou « ça ne se dit pas », etc…Mais qui est ce «ça » ? je vous invite à y réfléchir.
Et si votre culpabilité n’était nourrie que par ces croyances auxquelles vous vous attachez en permanence, et si vous vous autorisiez à vivre mieux, à vivre selon vos désirs et vos choix ?
Il est vrai que même si la culpabilité est une émotion utile, car elle vous alerte si vous faites quelque chose qui va à l’encontre de vos valeurs ou qui heurte autrui. Elle vous aidera aussi à réparer vos erreurs et à vous améliorer. Cette alarme retenti lorsque vous enfreignez vos propres règles, il est quand même important de se poser la question de savoir quelle définition vous donnez à « faire quelque chose de mal », demandez-vous mal par rapport à quoi ? à qui ? Et définissez vos propres règles.
« S’autoriser à », peu de personnes savent le faire justement sans culpabiliser, et balisent leur vie d’interdits, de non-dits, etc…alors qu’il suffit simplement de s’interroger sur ses désirs, ses croyances, pour se libérer.
Un autre point reste important par rapport à la culpabilité : la recherche de la perfection, arrêtez cette quête permanente qui ne vous apportera que du mal-être, autorisez-vous à être ce que vous avez envie d’être, à vivre selon vos propres croyances et non pas par rapport au jugement et au regard des autres, à ce qu’on attend de vous. Arrêtez de vous comparer et remplacez le « je dois » par « je peux ».
Prétendre qu’un travail de coaching en développement personnel puisse éradiquer définitivement la mauvaise graine de la culpabilité serait mentir. Mais il vous permettra néanmoins de cesser d’en être victime, et de lui sacrifier toute votre énergie quand elle revient, ponctuellement, vous titiller. Mais encore faut-il avoir le désir, la curiosité, de savoir qui vous êtes vraiment. Si vous êtes prêt à le découvrir, contactez-moi !
Stéphanie Marchand