JE DOIS M’AIMER D’ABORD AVANT D’AIMER QUELQU’UN

Si on laissait un tomber les cartables quelques minutes en cette période de rentrée, et si on parlait d’amour? Ça vous dit? Alors cet article va vous plaire. (enfin j’espère).

Commençons par le début: « tomber amoureux », pourquoi tomber?

« Tomber », c’est être entraîné à terre, perdre son équilibre, c’est quelque chose de rapide, de violent, parfois synonyme de souffrance, alors que « amoureux » c’est éprouver de l’amour, synonyme de bonheur ou de joie.

Pourquoi la souffrance et le bonheur sont liés à cet instant précis ? Évidemment, ce n’est pas un hasard (comme beaucoup de choses). Lorsqu’on tombe amoureux de quelqu’un, il y a une part d’inexplicable, d’irrationnel, mais on est aussi inconsciemment attiré par des traits de caractère ou de personnalité, des qualités qui correspondent à nos besoins, parfois nous nous reconnaissons en l’autre, et nous avons l’impression de trouver en cette personne tout ce qu’on a toujours cherché. Mais on a cherché quoi au juste ? Une écoute, une présence, une protection, une guérison, une solution ?

Nous avons tous des souffrances, des blessures, des manques, mais si nous attendons que quelqu’un vienne faire disparaître nos souffrances, vienne guérir nos blessures ou combler nos manques, nous commettons une grossière erreur, car nous sommes la seule personne au monde à pouvoir faire tout ça.

Personne d’autre que nous ne pourra réussir cette mission, car personne d’autre au monde ne mesure ce que nous ressentons exactement dans notre cœur, dans nos émotions, dans nos pensées et si nous attendons que quelqu’un guérisse nos souffrances à notre place ou les comprenne, c’est comme si nous disions à un chirurgien « opérez-moi » sans qu’il sache ce que nous avons, il pourra nous opérer 50 fois il tapera toujours à côté, et 50 fois nous serons déçus car nos blessures seront toujours là.

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LES SOUFFRANCES D’AUJOURD’HUI SONT LES BLESSURES DU PASSE

Aujourd’hui je voudrais vous parler des souffrances qui dirigent notre vie sans que nous en ayons conscience. Nous en avons tous, mais nous ne les connaissons pas forcément et surtout nous ne voyons pas toujours l’intérêt de les connaître. Pourtant ces souffrances d’aujourd’hui sont les blessures d’hier. Ces blessures se font pendant l’enfance et nous font souffrir à l’âge adulte.

Il est important d’identifier ses blessures pour pouvoir les soigner, les panser. Si vous les ignorez et faites semblant de ne pas les voir, les plaies ne feront que grandir, et les blessures s’aggraveront au fil du temps, au lieu de cicatriser, allant jusqu’à gangrener votre mental. Ce n’est pas chose facile de les repérer et de les identifier car les blessures psychiques ne se voient pas, elles se ressentent. Il va falloir plonger à l’intérieur de vous-même pour y arriver.

Une blessure, c’est quoi? C’est une émotion qui n’a pas pu être gérée durant l’enfance et qui resurgit à l’âge adulte face à un événement, une situation ou certains mots.

Lorsque nous sommes enfants, psychiquement, nous ne possédons pas tous les outils nécessaires à la gestion des émotions. Cette gestion devient possible lorsqu’on commence à acquérir le complet fonctionnement de notre cortex, qui n’est pas terminé avant l’âge de 7 ans. A l’âge adulte nous avons un nouvel outil à notre disposition: le néocortex, c’est une zone du cerveau impliquée dans les fonctions cognitives qui va nous permettre de faire fonctionner notre conscience d’adulte et non celle de l’enfant face à une situation.

Durant l’enfance, on met en place des mécanismes de défense (la peur, le faux pouvoir, le faux espoir, le déni…) pour répondre à nos besoins non comblés. La conservation de ces mécanismes à l’âge adulte devient un problème car conserver ces mécanismes, c’est conserver ses blessures. Pour soigner ses blessures il va falloir apprendre à éliminer ces mécanismes, à penser avec sa conscience d’adulte et non pas celle d’enfant. Il va falloir retrouver sa dignité, son amour-propre et abandonner l’usage du cerveau reptilien (j’attaque ou je fuie).

Certaines blessures sont transgénérationnelles, si elles ne sont pas pansées par les parents, elles se transmettent aux enfants, et continuent leur chemin de génération en génération. La vie est bien faite, tant que nous ne savons pas gérer une émotion, elle nous la représente pour apprendre, apprendre à la reconnaître, apprendre à l’identifier, apprendre à l’accueillir et apprendre à la gérer.

On peut évoluer à tout âge, et même si notre cerveau est programmé de telle manière depuis des années, il est possible de le déprogrammé et de le reprogrammé pour vivre mieux.

C’est tout un chemin d’apprendre à se connaître vraiment, à connaître nos faiblesses et nos forces, nos blessures et nos souffrances, à accepter notre côté sombre, à écouter son corps et son mental, à arrêter de fuir ou d’attaquer, à rentrer à l’intérieur de soi. Je vous propose de vous accompagner sur ce chemin. Mon travail est justement de rendre les gens libres, heureux, autonomes et responsables. Je ne sauve personne, j’accompagne. Je vous donne la clé, mais c’est à vous d’ouvrir la porte. Prenez vos responsabilités et faites quelque chose pour vous. Personne ne peut le faire à votre place.

Pensez-y !